dimanche 12 juin 2016

Attention aux téléchargements illégaux !

Attention aux téléchargements illégaux !

Avez-vous déjà télécharger des jeux, films de la musique sur des sites Internet ? 


oui  ou non (uniquement)




Source du texte ci-dessous : http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/telechargement-illegal-ou-en-est-on-30-01-2015-4490669.php

Pour lutter contre le piratage, le gouvernement met l'accent sur la pédagogie au détriment de la répression. Le développement de l'offre légale constitue sa meilleure arme.

I
ncarnée depuis cinq ans par la Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet), la lutte contre le téléchargement illégal évolue. Le gouvernement a choisi de ne plus considérer l'internaute comme un fraudeur potentiel, mais comme un consommateur à mettre sur le droit chemin en lui proposant une alternative légale plus facilement accessible.

Moins de répression, plus de pédagogie : Fleur Pellerin, ministre de la Culture, a annoncé mercredi la première mesure concrète de cette nouvelle politique . Depuis deux ans, le gouvernement avait jusque-là brillé par son silence, bien que le candidat François Hollande ait promis la suppression de la Hadopi. L'enjeu est de taille : selon une étude publiée par Médiamétrie, 13,2 millions de Français, soit le tiers des internautes, ont consulté, au moins une fois par mois, un site de piratage en 2013.

Les pouvoirs publics sont écartelés entre les pressions des ayants droit floués et le sentiment des internautes d'être privés de liberté. Le ministère est en train de s'attaquer à la source, c'est-à-dire aux sites illicites, en asséchant leurs ressources publicitaires. Une charte de bonne conduite, rédigée en concertation avec l'ensemble des acteurs de la publicité, est attendue d'ici à fin février. Etat des lieux d'un dossier hautement sensible.

Que risque-t-on si l'on télécharge illégalement ?

En théorie, le téléchargement illégal constitue un délit de contrefaçon sanctionné jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 300 000 € d'amende. En pratique, rares sont les sanctions allant jusqu'à l'amende, la Hadopi distinguant les pirates du dimanche, qui constituent l'énorme majorité des fraudeurs, de ceux qui partagent massivement du contenu illégal sur la Toile pour parfois en tirer des revenus. 3,7 millions de courriers ont été envoyés depuis la naissance de l'organisme en 2010, pour seulement 161 dossiers transmis à la justice. L'amende maximale constatée à ce jour est de 800 €. La menace de l'ultime sanction, qui consistait à couper Internet au contrevenant, a été levée en juin 2013, sans incidence sur le nombre de téléchargements illégaux. Elle n'avait de toute façon jamais été appliquée.

Quels secteurs sont les plus touchés ?

Première industrie touchée par l'arrivée du numérique il y a dix ans, la musique ne craint plus le piratage grâce au développement d'une offre alternative légale, notamment les plates-formes de streaming Spotify ou Deezer. « Télécharger de la musique est devenu ringard quand vous pouvez disposer d'un catalogue légal quasi infini pour 10 € par mois », affirme Eric Walter, le secrétaire général de la Hadopi. En revanche, le développement du haut débit a provoqué l'explosion du téléchargement illégal de films ou de séries. De nouveaux secteurs, comme le livre ou la bande dessinée, sont également touchés, au fur et à mesure que la lecture sur écran entre dans les mœurs. Hausse des droits télévisés oblige, le piratage des retransmissions sportives est également en forte augmentation.

A quoi sert la Hadopi aujourd'hui ?

Sa mission pédagogique, censée éduquer l'internaute en l'orientant vers l'offre légale, est désormais court-circuitée par le ministère et le Centre national du cinéma (CNC). L'organisme a été considérablement réduit.







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